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Nous sommes le 8 mars, c’est la Journée internationale des droits des femmes !
En ce vendredi 8 mars 2024, FDM News souhaite rappeler que cette journée est dédiée chaque année à la dénonciation de la persistance des inégalités femmes/hommes dans le monde entier, à la lutte contre ces inégalités et aux combats menés pour étendre les droits des femmes et permettre leur émancipation.
À cette occasion, nous vous invitons à redécouvrir notre dossier réalisé à ce sujet l’an passé :
Dossier 2023 sur la Journée internationale des droits des femmes
C’est ainsi une nouvelle occasion de se rappeler « Pourquoi le 8 mars n’est pas « la journée de la femme » ? »
Bonne lecture et bonne écoute sur FDM News !
Pour en savoir plus :
À la découverte des métiers de la mer (en vidéo) : guide de pêche
FDM News part à la découverte des métiers de la mer !
Voici comme promis la vidéo de la sortie en mer de Kérane et Jason afin de découvrir le métier de guide de pêche.
Ils ont pu observer dans son activité professionnelle Vincent, guide pour l’entreprise Julien guide de pêche, tout en bénéficiant de ses conseils pour s’initier à une pêche de loisir respectueuse du milieu marin et de sa biodiversité.
Que signifie être guide de pêche ? Est-ce un métier-passion ? Ce métier est-il difficile ? En quoi est-il différent du métier de marin-pêcheur ? Quelles qualités faut-il pour exercer ce métier ? Comment devient-on guide de pêche ?
Voici quelques exemples de questions posées par Jason et Kérane afin de mieux connaître ce métier du secteur touristique.
Bon visionnage sur FDM News !
N. B. : cette sortie a été rendue possible grâce aux moyens mis à disposition par la direction du collège Front de Mer, la Mission de Lutte Contre le Décrochage Scolaire (MLDS) de l’Académie de Guadeloupe, ainsi qu’un geste commercial conséquent et un engagement de la part de Julien guide de pêche en faveur des élèves. Il s’agit de la première des neuf sorties organisées dans le cadre d’un dispositif de lutte contre le décrochage scolaire par la découverte des métiers de la mer et du milieu marin après avoir sollicité le soutien du Contrat de ville 2023 (État – Cap Excellence).
Lauricisque, « la ville dans la ville »
Le quartier de Lauricisque connaît une belle évolution depuis quelques années. Il a pourtant été longtemps considéré comme défavorisé et à la marge de Pointe-à-Pitre. En réalité, son histoire est riche et ses habitants aussi. Interview de Jean-Marie Berdier, enfant du quartier.
« Je suis né en 1966, dans le quartier de Lauricisque, et j’y ai grandi », raconte Jean-Marie Berdier. Son papa était entraîneur de foot à l’ASC Marin, l’association créée par Maurice Nourel (ndlr. « Maurice Nourel et l’âme de Lorissis », sur FDM News). Amoureux de ce quartier, Jean-Marie en connaît l’histoire et il est de ceux qui le font vivre. Il est ainsi membre actif de l’association STYL qui organise des manifestations, des tournois de foot et des dîners dansants.
Un quartier où il fait bon vivre
C’est l’un des premiers quartiers de Pointe-à-Pitre. Une « ville dans la ville », affirme Jean-Marie. Dans le temps, le Collège était à Rivière Salée. Le Collège du Front de Mer, lui, est désormais implanté au milieu du quartier. Non loin de là, le centre social Lapwent a vu le jour en 2019. Une salle de spectacle, la salle George Tarer du nom d’une sage-femme, militante des droits de la femme (ndlr. « Qui est George Tarer ? » sur FDM News) se situe en face, non loin du studio de danse, Karukera Ballet (ndlr. « Entretien avec Manon Peugnet de l’école de danse Karukera ballet », sur FDM News). À l’opposé, se trouve le port de pêche, avec un marché aux poissons tout neuf, et un célèbre restaurant « Chez Dolmare », ainsi qu’une longue promenade aménagée.
« L’avenir du quartier, c’est la jeunesse »
L’évolution du quartier a été très rapide. Les tours Gabarre ont été effondrées en 2021 pour laisser place à de nouvelles résidences architecturalement modernes. « L’avenir du quartier, c’est la jeunesse, accompagnée par les anciens » affirme Jean-Marie. « Il faut apprendre son passé pour construire le futur », reprend-il. Cet habitant qui a travaillé au Centre des Arts de 1986 à 2011, en tant que régisseur lumière, milite en faveur d’actions intergénérationnelles : « Il faut faire se rencontrer les gens pour montrer aux jeunes ce que les plus grands ont accompli ».
Nöa, Ethan, Joris et Marie-Pierre
avec l’aide de Bérengère Merlot (association Twameva – Journalistes médiateurs)
Maurice Nourel et l’âme de Lorissis
De fil en aiguille, Maurice Nourel s’est pris de passion pour le quartier dans lequel il a passé la plus grande partie de sa vie. Acteur très actif, il collectionne aujourd’hui photos, poèmes, textes qui retracent la vie et l’âme de Lauricisque. Portrait.
« Il y avait des manifestations de haut niveau. Tous les dimanches, il y avait foule de 8h jusque 1h du matin. Nous organisions des grands tournois de foot », sourit Maurice Nourel, la tête dans les souvenirs. Né en Martinique et aujourd’hui âgé de 77 ans, le regard de l’archiviste s’anime dès qu’on lui demande de raconter ce quartier qui l’a accueilli alors qu’il était adolescent. C’est à 16 ans qu’il crée l’association ASC Marins qui existe toujours, où sont réunis sports et pêche. Le choix du nom est en lien avec le métier de marin pêcheur de son papa. A ce jour, voilà 63 ans que Maurice Nourel évolue à Lauricisque. C’est là qu’il a rencontré Martine, avec qui il est marié depuis 55 ans et a eu 4 enfants. « Elle était l’écrivaine de l’association », émet-il.
Une vie simple mais heureuse
« L’école et moi, ça n’allait pas ensemble », reprend Maurice Nourel, qui arrête assez vite ses études. Il cherche alors du travail dans Pointe-à-Pitre pour pouvoir aider ses parents et ses 5 frères et sœurs car la vie est rude. « Le soir, le salon était transformé en chambre à coucher et on dormait par terre ». Mais être originaire du quartier de Lauricisque est mal vu à l’époque et personne ne veut le recruter. Heureusement, « Monsieur Claude Corbin m’a fait confiance et m’a embauché en 1962. J’ai été technicien radio pendant 24 ans« . Un métier qu’il exerce avec brio. Maurice Nourel n’a pas été élève au Collège du Front de Mer mais il en a plus tard été le technicien référent pour le Conseil Régional.
Faire revivre l’âme du quartier
« Le quartier a connu une belle évolution mais il a un peu perdu de son âme », regrette ce presque natif. « Il faut que tout le monde joue le jeu pour reprendre le flambeau », lance-t-il. Il regrette que les associations fonctionnent aujourd’hui avec moins de bénévolat et « davantage comme des petites entreprises ». Il rêve d’un quartier plein de vie, comme avant. Ce quartier dont il a toujours âprement défendu le droit d’exister et que la vie associative a permis de valoriser. Au travers de panneaux photos et de toutes les traces collectées du passé, Maurice Nourel entend transmettre aux jeunes du quartier, leur histoire.
Nöa, Ethan, Joris et Marie-Pierre
avec l’aide de Bérengère Merlot (association Twameva – Journalistes médiateurs)
Parlons un peu des fêtes de Pâques
Kéren et Kenedy vous proposent d’écouter leur sujet sur les fêtes de Pâques célébrées récemment en Guadeloupe comme ailleurs dans le monde.
Que mange-t-on en Guadeloupe lors de ces fêtes ? Que fait-on durant tout le week-end ? Pourquoi ces festivités ?
Découvrez les réponses à ces questions dans ce nouveau podcast.
Bonne écoute sur FDM News !
Crédits générique :
Titre : Sofa
Auteur : Dazie Mae
Cette musique (libre de droits) a été sélectionnée sur le site : https://www.auboutdufil.com/
Nous sommes le 8 mars, c’est la Journée internationale des droits des femmes !
En ce mercredi 8 mars 2023, FDM News souhaite rappeler que cette journée est dédiée chaque année à la dénonciation de la persistance des inégalités femmes/hommes dans le monde entier, à la lutte contre ces inégalités et aux combats menés pour étendre les droits des femmes et permettre leur émancipation.
À cette occasion, nous vous invitons à écouter ou redécouvrir l’entretien avec Stella Parnasse du CIDFF Guadeloupe réalisé par notre journaliste Kéren.
Bonne écoute sur FDM News !
Pourquoi le 8 mars n’est pas « la journée de la femme » ?
Bien que la Journée internationale des droits des femmes soit appelée par certains « journée de la femme », il est primordial de comprendre que cette journée du 8 mars ne célèbre pas la femme en tant que genre (masculin /féminin), mais vise plutôt à promouvoir une vision plurielle des femmes dans tous les domaines de la société, mettant en avant leurs réalisations et reconnaissant les nombreux défis relevés par elles.
Si nous réduisions cette journée à une « journée de la femme », cela impliquerait une vision très étroite des objectifs de cette manifestation annuelle.
L’intitulé « Journée internationale des droits des femmes » affirme la nécessité de s’assurer que les droits des femmes sont protégés, respectés dans le monde entier et vise à mettre en avant les inégalités et les discriminations subies par les femmes du fait de leur genre, bien loin de mettre en valeur une vision simpliste et unique du genre féminin.
Oublions donc la « journée de la femme » pour ne pas perdre de vue que la vraie signification de la journée du 8 mars est la lutte contre les inégalités subies par les femmes.
Marianna
Qu’est-ce que la « Journée internationale des droits des femmes » ?
Le 8 mars est une journée d’action, de sensibilisation et de mobilisation dédiée à la lutte pour les droits des femmes. L’origine de cette journée remonte aux débuts du 20e siècle lorsque des femmes étatsuniennes, britanniques ou russes, par exemple, se sont mobilisées pour dénoncer les inégalités de droits subies par toutes les femmes.
C’est en 1977 que l’Organisation des Nations Unies (ONU) a officialisé la création de la « Journée internationales des femmes ». La France a officiellement célébré cet évènement en 1982 en faisant du 8 mars la « Journée internationale des droits des femmes » afin de mettre l’accent sur la lutte encore nécessaire pour la défense et l’extension des droits des femmes.
En effet, les femmes sont victimes depuis de nombreux siècles d’inégalités de droits par rapport aux hommes. Des femmes françaises comme Olympe de Gouges (Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, 1791), la philosophe Simone de Beauvoir (Le deuxième sexe, 1949), l’avocate Gisèle Halimi, et bien d’autres encore, ont agit et lutté pour défendre les femmes victimes de discriminations, de violences et d’inégalités de toutes sortes.
En Guadeloupe, des personnalités comme l’avocate Gerty Archimède ou la sage-femme, et femme politique, George Tarer se sont illustrées particulièrement dans la lutte pour les droits des femmes et pour l’amélioration des conditions de vie des femmes guadeloupéennes.
Malgré tous ces combats menés, l’égalité de droits entre les femmes et les hommes reste un objectif et non une réalité, en France comme dans le reste du monde. Charge à nous désormais de trouver les moyens d’y arriver.
Anaïs et Shayna
Journée internationale des droits des femmes : le CIDFF organise, le 8 mars, une manifestation salle George Tarer
À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2023, le CIDFF Guadeloupe organise à la salle George Tarer, à Lauricisque (en partenariat avec le collège Front de Mer), une matinée de sensibilisation ayant pour thème « Le Maré Tèt, une pratique féminine intemporelle de notre patrimoine culturel ».
Les inégalités femmes/hommes restent une réalité tant à l’échelle internationale que dans notre pays et sur le territoire guadeloupéen. Afin de prendre conscience de la nécessité d’agir pour mettre un terme à ces inégalités, le CIDFF propose de réfléchir ensemble aux difficultés rencontrées par les femmes guadeloupéennes tout en valorisant des savoir-faire et des activités permettant leur émancipation.
FDM News s’associe à cet évènement dont vous pouvez consulter le programme ci-dessous. Nos journalistes réaliseront à cette occasion des reportages que vous pourrez consulter très prochainement.
Qui est George Tarer ?
Dans la perspective de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, nous faisons le portrait d’une femme guadeloupéenne qui s’est engagée pour la défense et l’extension des droits des femmes. Nous souhaitons ici rendre honneur à son engagement.
George Tarer, née le 5 juin 1921 à Morne-à-l’Eau et aujourd’hui retraitée, est une sage-femme, militante des droits des femmes et des enfants. George Tarer a grandit dans une famille engagée en politique. Son père était mécanicien et conducteur de transport et sa mère poétesse et mère au foyer. Elle a cofondé l’Union des Femmes Guadeloupéennes dont elle fut nommée présidente en 1976, et le resta jusqu’en 1985 . Elle milita activement pour résoudre les problèmes des femmes en Guadeloupe et, dans le cadre de son engagement politique, elle visita la plupart des pays du bloc communiste, au temps de l’URSS, menant même une délégation à Cuba.
Georges Tarer fait partie des Guadeloupéennes qui ont consacré leur vie à défendre la démocratie, les libertés, la justice sociale, les droits humains et à lutter contre les inégalités, en particulier celles visant les femmes.
Elle est mère de 7 enfants et a exercé pendant 37 ans au CHU de Guadeloupe. Elle a été également été adjointe au maire de Pointe-à-Pitre. En 1995 elle se voit attribuée la légion d’honneur en temps que chevalier, puis est promue officier en 2005 et commandeur en 2019.
En hommage et en reconnaissance de tout son engagement, la ville a donné son nom à une salle municipale de notre quartier Lauricisque (Pointe-à-Pitre), tout près du collège Front de Mer. Enfin, une rue de Morne-à-l’Eau, sa ville natale, porte son nom.
Rhyan
Pour en savoir plus, consultez cet article de Guadeloupe la 1ère : George Tarer fête aujourd’hui son 103e anniversaire page des articles