Dans la perspective de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, nous faisons le portrait d’une femme guadeloupéenne qui s’est engagée pour la défense et l’extension des droits des femmes. Nous souhaitons ici rendre honneur à son engagement.
George Tarer, née le 5 juin 1921 à Morne-à-l’Eau et aujourd’hui retraitée, est une sage-femme, militante des droits des femmes et des enfants. George Tarer a grandit dans une famille engagée en politique. Son père était mécanicien et conducteur de transport et sa mère poétesse et mère au foyer. Elle a cofondé l’Union des Femmes Guadeloupéennes dont elle fut nommée présidente en 1976, et le resta jusqu’en 1985 . Elle milita activement pour résoudre les problèmes des femmes en Guadeloupe et, dans le cadre de son engagement politique, elle visita la plupart des pays du bloc communiste, au temps de l’URSS, menant même une délégation à Cuba.
Georges Tarer fait partie des Guadeloupéennes qui ont consacré leur vie à défendre la démocratie, les libertés, la justice sociale, les droits humains et à lutter contre les inégalités, en particulier celles visant les femmes.
Elle est mère de 7 enfants et a exercé pendant 37 ans au CHU de Guadeloupe. Elle a été également été adjointe au maire de Pointe-à-Pitre. En 1995 elle se voit attribuée la légion d’honneur en temps que chevalier, puis est promue officier en 2005 et commandeur en 2019.
En hommage et en reconnaissance de tout son engagement, la ville a donné son nom à une salle municipale de notre quartier Lauricisque (Pointe-à-Pitre), tout près du collège Front de Mer. Enfin, une rue de Morne-à-l’Eau, sa ville natale, porte son nom.
Rhyan
Pour en savoir plus, consultez cet article de Guadeloupe la 1ère : George Tarer fête aujourd’hui son 103e anniversaire page des articles